Administration Générale, Affaires Immobilières

La 7ème commission, en charge de l’administration générale et des affaires immobilières, joue un rôle spécifique au sein du Conseil départemental. Elle supervise en effet la gestion «  interne  » de la collectivité et de son administration.

On peut retenir à ce titre deux grands types de dossiers dont la commission assure le suivi. C’est tout d’abord la gestion du patrimoine, notamment immobilier mais aussi mobilier, dont dispose le Conseil départemental aujourd’hui.

C’est également la gestion des ressources humaines de la collectivité, qui emploie près de 1500 agents et contractuels, qui font l’objet d’un suivi de la part de la commission.

La 7ème commission permet en définitive le suivi des fonctions dites «  supports  » de la collectivité. Elle assure ainsi que les politiques départementales puissent être conduites, sur le terrain, dans de bonnes conditions.

Christelle RIGOLOT

Présidente de la Commission de l’administration générale et des affaires immobilières

Catherine LIND

Vice-présidente déléguée

Débat du 26 Mai 2014 - Intervention de Rose-Marie Daviot sur la Ruralité - 18 juin 14

Je suis depuis si longtemps au Conseil général que vous comprendrez que la survie de ce Département me tienne particulièrement à cœur car j'ai eu la preuve de son utilité. Dans nos territoires ruraux, le Conseil général revêt une importance très différente de celle des grandes métropoles. Il est plus humain, plus proche des gens et surtout de leurs problèmes. Nous sommes en effet, nous, Conseillers généraux, l'interface et le relais entre des territoires parfois isolés et les centres de décision, le lien nécessaire entre nos citoyens et une administration parfois opaque. Éloigner les cantons de leur Département pour les perdre dans une multitude est une régression aussi bien pour le débat démocratique que pour la pérennité du service public. Le Département, par sa proximité, est le garant de l'égalité pour chacun des territoires dans des domaines aussi variés que la solidarité, la santé, l'éducation, l'agriculture, les infrastructures routières. La Campagne, autrefois uniquement dédiée à l'activité agricole, est devenu aussi un territoire industriel. Ces multiples petites et moyennes entreprises emploient plus de salariés que l'industrie des métropoles, ce qui s'explique en partie par le désir de couples, de diplômés, de techniciens, de cadres supérieurs, tous désireux de trouver une qualité de vie plus tranquille, plus saine car plus naturelle. Cette suppression du service public proche, l'éloignement du centre de décision, la méconnaissance de l'évolution du milieu rural par des technocrates, certes diplômés, mais inexpérimentés, ne peut mener qu'à la confusion.

 

Si demain nous étions appelés à disparaître, vers quels interlocuteurs nos concitoyens vont-ils se tourner ? Vers les métropoles ? Y-a-t-on songer ? Cela entrainera vraisemblablement, lors d'élections, l'abstention et le vote protestataire. N'est-ce pas aussi oublier l'essence même de la loi de décentralisation de 1982 qui voulait assurer plus de proximité entre les institutions et les populations. Le Conseil général, proche des gens et de leurs problèmes, comme je l'ai dit, est une entité à mesure humaine et je dirais presque familiale. Alors que la disparition du Département souvent dynamique et plein de ressources dans un vaste creuset technocratique lui fera perdre son dynamisme, ses orientations et surtout, sa dimension humaine.

 

La question essentielle dans ce monde en perpétuelle mutation est de savoir si nous souhaitons une France forte, unie et gouvernable ou un territoire frappé d'inégalités qui, après la disparition des échelons locaux, entrainera peut-être un désengagement partiel de l'État sur nos territoires avec toutes les conséquences humaines et politiques que cela causera.